Les livres dit accessibles peuvent prendre plusieurs formes en fonction des besoins des lecteurs qui présentent une déficience perceptuelle, c’est-à-dire toute incapacité pour une personne d’utiliser des imprimés, y compris, mais de façon non limitative, la déficience visuelle, l’incapacité de tenir ou de manipuler des imprimés, les troubles d’apprentissage et les inaptitudes consécutives à des traumatismes crâniens. Un livre adapté peut être un livre en braille, un livre numérique (en fichier sur disque compact ou à télécharger), un texte électronique ou un document en vidéodescription. (source: https://www.anel.qc.ca/dossiers-et-enjeux/numerique/accessibilite/)
Au niveau des livres numériques, dans l'application Pretnumerique par exemple, il est possible de modifier la hauteur des lignes, l’espacement des
mots et l’espacement des lettres si on va dans les Réglages avancés de
l’application.
Cela dépend des EPUB. Il y a de grosses différences entre un EPUB 2, un EPUB 3, un EPUB 3.2, un Epub Fixed Layout, etc. Cela varie selon le soin que l’éditeur a mis à créer son fichier. En règle générale, on peut modifier la mise en page d’un EPUB, mais il y peut y avoir des exceptions. De plus, un éditeur peut parfois verrouiller certaines fonctionnalités, sans qu’on sache trop pourquoi.
C'est un dossier sur lequel nous planchons en ce moment chez Bibliopresto. Le problème, à l’heure actuelle, c’est qu’une infime minorité d’éditeurs vont documenter les caractéristiques d’accessibilité de leurs livres. On peut bien gérer les métadonnées de notre côté, et proposer des filtres et facettes qui en tiennent compte, si personne ne prend la peine de renseigner les champs, ça ne sert pas à grand-chose.
Il n’y a pas de consensus ou de standard, au niveau international, sur une « norme » livre accessible. Il y a plutôt différentes caractéristiques d’accessibilité, et cela varie beaucoup selon le type de livre.
Notre plus gros frein, à l’heure actuelle, est le peu d’empressement des éditeurs québécois à adopter des pratiques et des standards en matière d’accessibilité. Les grands éditeurs français ont déjà entamé ce processus depuis quelques années. Les livres de Gallimard ou Grasset ont des EPUB 3 accessibles, mais ils ne sont pas décrits comme tels. Les champs spécifiques qui pourraient servir à renseigner ces informations dans le flux Onix (le système de partage d’information et de métadonnées de l’industrie du livre, utilisé à travers les différents marchés dans le monde) sont encore méconnus, et très rarement utilisés.