Verrou LCP vs DRM d'Adobe

La nécessité d'un verrou numérique pour les livres numériques offerts en bibliothèque

Lorsque les bibliothèques souhaitent prêter des livres numériques, il est nécessaire de s'assurer que les titres ne soient ni partagés ni conservés après la période de prêt définie. Autrement dit, une protection numérique est nécessaire : jusqu'à présent, les applications de lecture utilisaient la plupart du temps le verrou numérique (DRM) d'Adobe, aussi connu sous le nom verrou ACS ou ACSM.

Or, ce dernier est particulièrement pénible, tant pour les usagers que pour les professionnels des bibibliothèques : il impose la création de comptes Adobe et une connexion obligatoire pour déverrouiller l'accès à un livre numérique.

L'application Pretnumerique, disponible en version iOS et Android utilise un autre type de verrou numérique permettant de contrôler les prêts, intitulé LCP. 

Ce verrou a été développé sous le contrôle de l'EDRLab, avec le concours de l'industrie du livre tout entière : il est plus léger, et ne nécessite pas la création d'un compte auprès d'une société tierce ni le partage d'informations personnelles.

Cependant, Kobo ne supporte pas le verrou LCP.  Pour le transfert de livres vers une liseuse, il faut donc utiliser Adobe Digital Editions.

Est-ce qu'il y a, comme le DRM d'Adobe, des coûts rattachés à l'activation du verrou LCP ?

Le verrou LCP fonctionne selon un modèle qui est complètement différent.  Le DRM d'Adobe est selon un modèle transactionnel, c'est-à-dire qu'à chaque fois qu'un usager emprunte un livre et active le DRM, Adobe nous facture 0,10$ à 0,12$.  Le verrou Readium LCP d'EDR Lab, est un modèle libre et ouvert qui ne fonctionne pas selon un modèle transactionnel.

Je veux en savoir plus sur les différences entre le verrou Adobe et le verrou LCP !

Vous pouvez en apprendre plus grâce à notre article : https://bibliopresto.jitbit.com/helpdesk/KB/View/46512203-thorium-pourquoi-le-preferer-